PCR version francaise

Quand on est un militant engagé pour son pays, et en étant écrivain, on écrit pour continuer sa mission. Lorsque l’on vient au monde, on ne nait pas pour soi et pour sa famille. La foi fait que l’on développe sa vie par rapport à son engagement mais aussi par rapport aux autres.

Je travaille avec des institutions qui viennent en aide à ceux qui un jour, sont « tombés ».

Nous passons quelquefois des étapes qui font que nous pouvons chuter de manière brutale. Il y a ceux qui se relèvent très vite parce qu’ils ont à leur côté des personnes qui les soutiennent, la famille, les amis. Mais il y a d’autres qui n’ont personne pour les aider et finissent par s’accrocher à quelque chose qui peut être une institution comme l’hôpital, aux  équipes médicales, comme l’hôpital Beauperthuy qui leur permet de se remettre en question, de se relever que ce soit de l’alcool ou de la drogue.

Quand on est un militant engagé, que l’on écrive ou que l’on peigne, il faut pouvoir donner un peu de son temps à nos frères qui sont dans la souffrance et leur faire comprendre qu’il n’y a pas de fatalité ; mais pour se relever, il faut s’appuyer sur un projet, un projet qui parle d’avenir.

L’histoire du livre c’est ça : un enfant qui démarre mal dans la vie mais qui a trouvé tout au long, des gens pour l’aider mais aussi des gens pour l’enfoncer.

Ma mission c’est d’expliquer qui nous sommes, apporter une pédagogie pour mon peuple. La pédagogie du livre c’est montrer comment un jeune, confronté à notre mode de vie, et aussi au mode de vie intergénérationnelle, comment nous-mêmes nous élevons nos enfants par rapport à ce que nous vivons et à ce qui

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