Hébergé dans l’Unité de Soins Longue Durée (USLD) depuis février 2012, M. Lazare Bertin GARNIER a fêté ses 100 ans le 2 septembre 2014.
C’est en présence du maire de Pointe-Noire et sa 1ère adjointe, de la Conseillère Générale du canton représentant le Président du Conseil Général, de Mr le curé, de Mme la représentante du Comité Départemental des Retraités et Personnes Agées de la Guadeloupe (CODERPAG), du médecin de l’unité et de la Direction de l’établissement que s’est déroulée cette cérémonie en son honneur.
Père de cinq enfants, M. GARNIER est lui-même l’aîné d’une fratrie de cinq frères et sœurs dont une seule est encore en vie.
Malgré la dureté de l’époque dans laquelle il naquit, M. GARNIER a eu le privilège d’aller à l’école. Fort de ces compétences, c’est lui qui gérait les affaires familiales.
Comme la plupart de ses congénères, il exerçait plusieurs métiers pour pouvoir subvenir aux besoins de sa famille. Tour à tour Marin pêcheur, Exploitant agricole, Apiculteur, mais il était reconnu comme Scieur de long, profession qu’il exerçait dans les bois de Pointe-Noire.
Il possédait un canot pour aller en mer et rapporter quelques produits pour améliorer le quotidien. Il aimait aussi cultiver le manioc avec lequel il confectionnait kasav et autres farines. L’exploitation de son jardin lui permettait de récolter des pois variés, des racines (igname, malanga, madère) sans oublier du miel qu’il affectionnait particulièrement. Ses enfants, ses voisins, tout le monde mettait la main à la pâte pour lui venir en aide, surtout son épouse qui allait vendre leurs produits sur le marché de Pointe-Noire, de Basse-Terre ou de Pointe à pitre.
M. GARNIER avait une passion pour les combats de coqs qu’il partageait avec toute sa famille. Il connaissait tous les pits de la Guadeloupe ; femme et enfants s’occupaient de la préparation des gallinacés pour les combats.
Même s’il est aujourd’hui diminué par la maladie M. GARNIER dit avoir bien vécu. Pour l’une de ses filles, il demeure cet homme autoritaire au caractère bien trempé, ce qui ne l’empêchait pas d’être un papa avec des principes d’éducation, sévère, mais juste et avec beaucoup d’amour (en cas de mauvais comportement, un seul coup d’œil suffisait pour que tout rentre dans l’ordre). Il reste un homme attaché aux valeurs tel que la famille, le respect et l’honneur.
M. GARNIER s’est dit heureux d’avoir pu partager ce moment en compagnie de sa grande famille et du personnel du CHLDB.
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